Découverte de la Galice - Espagne - (fin juin 2014)

Publié le par Pascal et Corinne

 

Première étape : VIVEIRO

 

Découverte de la Galice - Espagne - (fin juin 2014)

16 juin 2014 : à la fin de notre fabuleuse traversée, nous apercevons au petit matin les côtes escarpées de Galice. Nous touchons terre à VIVEIRO, notre première étape, bien fatigués par la bataille contre quelques beaux murs de vagues et un bon vent à la fin de notre périple…. Pour commencer, nous faisons tous une longue sieste au mouillage, bien tranquilles à l’abri du vent et d’un joli petit îlot au bord d’une belle plage, dans la ria qui précède le port… Une fois la marée haute (c’est plus facile pour l’accès au port de plaisance), nous remontons un petit chenal précédés par un bateau de la « Guardia Civil» qui nous montre ostensiblement le chemin ! (Nous nous attendons à ce qu’ils viennent nous demander au moins nos papiers en arrivant, mais non : c’était du pur accueil, même si c’était peut-être aussi pour bien noter qui on était ! D’ailleurs, par la suite, nous apprécions vraiment la gentillesse des gens par ici !!!) Dans le chenal entre le port de pêche et la marina, une nouvelle fois, un grand dauphin solitaire vient nous faire une petite démonstration de courtoisie près du bateau !!! Notre capitaine essaie de demander où est sa place en anglais, et la capitainerie lui répond dans un français impeccable !!!! (le capt’n est un peu vexé !) . Nous voilà enfin bien « garés » et l’accueil est très sympa…

Le temps est frisquet et humide, avec de bonnes averses. La Galice est bien la Bretagne de l’Espagne, comme elle en a la réputation… il ne pleut jamais… il fait juste un peu humide si l’on en croit les « Obelix » locaux ! On supporte les polaires, voire les cirés, même à terre, alors qu’on s’attendait à de grosses chaleurs… Et oui, on est en Espagne, mais ici, C’EST LE NORD !!!!!.

Après une longue nuit de repos, enfin au calme, les marins sont à nouveau plein d’ardeur pour nettoyer énergiquement le bateau… Puis ils se reposent (la siesta est sacrée), et enfin : ils partent à l’assaut des « bars à tapas » tant attendus !!!  Nous sommes bien en Galice !

Après une longue nuit de repos, enfin au calme, les marins sont à nouveau plein d’ardeur pour nettoyer énergiquement le bateau… Puis ils se reposent (la siesta est sacrée), et enfin : ils partent à l’assaut des « bars à tapas » tant attendus !!! Nous sommes bien en Galice !

Insolite...

Que sont ces petites papattes préhistoriques

que nous avons dégustées en arrivant à Viveiro après le champagne et les tapas, pour fêter notre "grande traversée" ?

Appétissant, hein ?  Bizarres, surtout... Pourtant c'est délicieux et l'équipage n'a pas fait de reste bien que le capt'n ait regardé les autres se régaler en faisant un peu la moue... Huuum! Dommage pour lui!

Appétissant, hein ? Bizarres, surtout... Pourtant c'est délicieux et l'équipage n'a pas fait de reste bien que le capt'n ait regardé les autres se régaler en faisant un peu la moue... Huuum! Dommage pour lui!

ce sont des POUCE-PIEDS !

le caviar de la mer...
On en trouve sur les côtes rocheuses de l'Ouest de l'Atlantique
battues par les vagues, et surtout en Espagne et au Portugal,
mais aussi ... à Belle-Île(notre Breton connaît!) !!!
La chair en est succulente, très fine et assez iodée... 
C'est un met rare et recherché .
Petite visite de la ville de Viveiro : de vieilles pierres, des églises de style roman, enchâssés dans des séries d’immeubles plus ou moins beau, plus ou moins modernes… Amusant… La spécialité de la Galice est l’immeuble avec terrasse fermée, sortes de vérandas qui avancent au-dessus de la rue à partir du 1er étage…  Ceci dit, ça se comprend un peu avec les vents qu’il peut y avoir sur cette côte !!! Cette ensemble d’architectures hétéroclites a un certain charme… On peut même rencontrer un drapeau Breton sur certains balcons ! ce n’est pas si incongru :  la Galice a un petit air Celtique et que l’on y entend aussi souvent de la musique folklorique très proche de celle de la Bretagne ou des pays Celtiques avec les mêmes types d’instruments… On trouve aussi des alignements de menhirs ou des dolmens… Le mot Galice fait penser à « Gaëlique », cependant  il semblerait que cela veuille plutôt dire « peuple des montagnes »… (ici, tout est montagne ou mer, avec de profondes rias qui protègent un peu les habitants du climat plutôt rude). Vues de la mer, les côtes font penser à l’Écosse ou l’Irlande… et le climat aussi !

Petite visite de la ville de Viveiro : de vieilles pierres, des églises de style roman, enchâssés dans des séries d’immeubles plus ou moins beau, plus ou moins modernes… Amusant… La spécialité de la Galice est l’immeuble avec terrasse fermée, sortes de vérandas qui avancent au-dessus de la rue à partir du 1er étage… Ceci dit, ça se comprend un peu avec les vents qu’il peut y avoir sur cette côte !!! Cette ensemble d’architectures hétéroclites a un certain charme… On peut même rencontrer un drapeau Breton sur certains balcons ! ce n’est pas si incongru : la Galice a un petit air Celtique et que l’on y entend aussi souvent de la musique folklorique très proche de celle de la Bretagne ou des pays Celtiques avec les mêmes types d’instruments… On trouve aussi des alignements de menhirs ou des dolmens… Le mot Galice fait penser à « Gaëlique », cependant il semblerait que cela veuille plutôt dire « peuple des montagnes »… (ici, tout est montagne ou mer, avec de profondes rias qui protègent un peu les habitants du climat plutôt rude). Vues de la mer, les côtes font penser à l’Écosse ou l’Irlande… et le climat aussi !

Suite de la visite du Nord de la Galice :

- Avec nos équipiers jusqu’à La Corogne (où ils ont repris l’avion)

- Puis seulement nous deux : aller-retour jusqu’à un peu avant le Cap Finistère avant de laisser le bateau à la Corogne pour l’été…

Deuxième escale : CEDEIRA

Nous avons quitté Viveiro vers 10h00 du matin et pensions faire route tranquillement vers Cedeira, les prévisions météo nous annonçant un vent NE modéré de 20 à 25 nœuds. Nous avons remonté tranquillement le chenal d’accès au port et espérions revoir le dauphin à la sortie du côté du port de pèche mais il ne se montra pas. Nous hissâmes la grand voile après la grande jetée et la sagesse nous fît prendre un ris (sur Lerina comme sur d’autres bateaux, il est toujours plus facile de le larguer que de le prendre ; la suite nous montra que nous avions bien raison de le prendre, ce ris). Notre remontée vers l’entrée de la ria, accompagnée par deux bateaux de pèche, nous parut longue. Des accélérations subites du vent faisaient gonfler nos voiles et puis d’un coup, aussi vite qu’il était monté, le vent mollissait complètement. Ce n’est que vers la sortie de la ria que l’on commença à prendre la mesure de ce qui nous attendait ce jour là. Une fois calé sur le cap qui nous faisait contourner le cap Ortegal, Lerina avançait bien. Au fur et à mesure que le vent montait, le génois fut réduit et quand les 40 nœuds de vent furent atteints, les 15 tonnes du Lerina filaient souplement à plus de 11 nœuds sur la crête des vagues qui nous rattrapaient. La visibilité n’était pas bonne mais le ciel était sans nuages, la surface de l’eau était balayée par les rafales qui projetaient l’écume à l’horizontale, tout sur le bateau se couvrait de sel ….. un spectacle magnifique !! Nous n’avons pas rencontré beaucoup de voiliers sur l’eau ce jour-là ; ce n’est que plus tard dans la journée en approchant de Cedeira que nous vîmes un bateau allemand qui longeait la côte sous génois seul et qui croisa notre route à environ 200 mètres de notre proue. Le vent se calma au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans la ria, mais reprit de plus belle au fur et à mesure que nous nous approchions de la zone de mouillage, celle-ci n’étant finalement assez peu protégée du vent tel qu’il était dirigé ce jour-là. Nous nous sommes donc dirigés vers la droite et avons jeté la pioche sous la pointe qui limite à droite la zone de mouillage telle qu’elle est décrite dans les manuels, bien à l’abri des rafales, sur un fond de sable qui s’avéra de bonne tenue. Nous étions certes loin de la petite ville de Cedeira mais le coin était magnifique et nous avions une grande plage de sable blanc pour nous tout seuls. Notre objectif était simplement de faire halte pour la nuit ; le plongeur put plonger, l’annexe permit à Coco et Christophe de remonter tant bien que mal une petite rivière qui débouchait à une des extrémités de la plage ….. Après notre arrivée, une vedette de la Guardia Civile a fait ronfler ces moteurs pendant un long moment dans la ria passant lentement auprès de chacun des bateaux mouillés ; Lerina étant équipé d’un AIS, j’imagine qu’elle n’avait aucun mal à nous identifier sans avoir à venir roder autour de nous. Le même manège s’était déjà produit à notre arrivée à Viveiro. Les autorités espagnoles semblent surveiller les allées et venues de très près. La vedette s’était approchée de nous, avait fait vrombir ces moteurs et avait fait, à fond les manettes, un demi tour sur place qui lança des gerbes d’eau dans les airs, s’était alors éloignée pour revenir pile poil après notre appel vers le port sur le canal 9 (pour nous montrer le chemin peut-être ?). Peut-être avait-elle souffert du spectacle que son timonier nous a offert car, le lendemain, on devait s’affairer beaucoup autour de son moteur (elle était sur le quai juste en face du notre). La nuit fut tranquille à Cedeira si ce n’est quand Lerina, s’orientant par rapport au courant de marée et sous l’effet d’une très légère ondulation de l’eau, se mit à bouger comme il sait si bien le faire. A bord par nuit sans vent, pas de besoin de montre pour savoir l’heure qu’il est, il suffit d’avoir en tête les horaires BM et PM du lieu et le sens de la houle, si légère soit-elle !!

Le cap Ortegal vu de terre

Le cap Ortegal vu de terre

En route vers Cedeira

En route vers Cedeira

L’entrée dans la ria de Cedeira

L’entrée dans la ria de Cedeira

Le mouillage de Cedeira avec vue vers le fond de la ria et la rivière et les forêts d’eucalyptus

Le mouillage de Cedeira avec vue vers le fond de la ria et la rivière et les forêts d’eucalyptus

3ème escale : ARES

 

 

Le départ fut donné « à l’aube » vers 11h00 du matin (au niveau du déjeuner et du diner, le rythme espagnol était alors bien pris). La journée s’annonçait belle avec seulement, peut-être, le risque de manquer de vent. Mais nous ne nous risquions plus à faire de pronostic sur les conditions que nous allions rencontrer tant la réalité fut, la veille, éloignée des prévisions. Les caps offrent dans cette région des conditions locales qui visiblement différent des conditions globales. L’objectif était de mouiller le soir dans la ria de Ferrol. Nous avions identifier sur les guides 2 mouillages à la sortie du goulet d’entrée de la ria, directement après les forts qui, jadis, devaient à coup sûr en barrer efficacement l’accès à tout navire hostile. La grande Armada a bien choisi son port. Sous un beau ciel bleu et bien abrité sous les hauteurs de la côte, la navigation fut molle avec l’alternance classique de phases de propulsion à voile et à moteur. A noter d’ailleurs un grand classique, bien que le dernier mot revienne finalement au skipper (dans un monde idéal !!), ses moments incertains sont généralement l’occasion de discussions épiques au sein des équipages entre les tenants de la « voile à tout prix » et qui rappellent aux autres que les bons équipages sont ceux qui savent avancer dans le petit temps, ceux qui ont hâte d’arriver au but (surtout si le bateau roule sur une houle bien installée), ceux qui veulent des glaçons dans leur cocktail le soir, ceux qui payent le gasoil, ceux qui débouchent les lignes de gasoil et réamorcent le circuit, ceux qui veulent dormir, les stressés qui veulent que ça « bouge » à tout prix, ….. Ca nous a rappelé la Méditerranée. Cette navigation nous a mené jusqu’à l’extrémité de la grande jetée artificielle qui barre l’entrée de la ria de Ferrol, à partir de laquelle le moteur seul nous fit avancer. A la fin du goulet, on a soudainement découvert une très grande rade. Elle nous apparaissait comme un doux mélange des zones portuaires de Toulon (bâtiments de guerre), Donges et Lorient …. bref tout sauf ce qu’on espérait trouver pour passer la nuit. La décision fut vite prise de rebrousser chemin pour nous rendre à Ares où la zone de mouillage juste à la sortie du port devait s’avérer bien protégée de la houle et du vent et surtout un peu plus bucolique. Il y avait là quelques bateaux à leur bouée et deux bateaux français qui arboraient fièrement le drapeau breton ….. ça nous rassurait aussi de voir des compatriotes ….. Tout le monde resta à bord ; la petite ville qu’on devinait derrière la plage n’était pas si attirante que ça et puis on imaginait immédiatement derrière les hauteurs les grues, les bateaux citernes, l’odeur de gaz, les môles en béton de la ria de Ferrol. Il faut dire aussi que la mise à l’eau de l’annexe restait un exercice compliqué, pas tant par la force qu’il fallait déployer mais les tours et détours de cordage que Coco installait pour que l’annexe reste bien stable, calée contre les bossoirs rendait l’opération longue et fertile en jurons de la part de celui qui devait les démêler…. elle n’a pas d’égal dans cet exercice d’arrimage. Elle s’est installé à poste un petit coussin pour ses genoux car l’opération prenait quelques longues minutes et le teck du pont n’était pas si confortable que ça pour ses articulations « vieillissantes » (en fait, même les plus jeunes apprécient ce petit coussin !!). Tout le monde lui était pourtant silencieusement reconnaissant ; il n’y a en effet rien de plus désagréable et dangereux pour le matériel que de voir l’annexe balloter et faire de embardées sur la crête des vagues qui viennent agresser la poupe malgré la hauteur du bateau sur l’eau. Nous avons vu des manilles en bronze (il n’en reste plus à bord !) exploser sous les coups de buttoir des vagues contre l’annexe et les opérations de rattrapage se sont toujours montrées périlleuses. On permet donc à Coco de s’adonner à son passe temps favori: jouer avec des bouts. A la fin du jeu, elle revient dans le cockpit, généralement triomphante, en précisant immanquablement qu’elle est la seule à savoir faire des nœuds « qui tiennent bien et qui se défont tout seuls » (et c’est pas faux !!!) …… La pose et dépose du moteur est par ailleurs devenue un jeu d’enfant depuis l’installation au printemps 2014 d’un mât de charge sur tribord arrière. Les saisons précédentes, l’absence de plage arrière sur Lerina et le poids de notre bon 4CH Yamaha rendait l’opération délicate et surtout désastreuse pour les lombaires du matelot. En 2013, une plateforme repliable a été installée qui allait faciliter l’opération mais la manipulation restait néanmoins pénible. Le mât est vraiment la bonne solution (chère mais efficace).

 

 

La digue qui marque l’entrée de la ria d’El Ferrol et les fortins qui en protégeait l’accès

La digue qui marque l’entrée de la ria d’El Ferrol et les fortins qui en protégeait l’accès

Au mouillage à Ares

Au mouillage à Ares

4ème escale : A CORUNA

Le lendemain, nous nous dirigeâmes vers la Corogne qui n’était plus qu’à quelques milles au sud. Nous sommes sortis de la ria avec une brise légère d’Ouest qui nous a poussé sans heurts vers l’entrée de la grande baie au fond de laquelle on mît beaucoup de temps à deviner la ville tant la brume était épaisse. C’est à peine si on devinait la tour d’Hercule et la grande tour qu’occupe le « CROSS » local qui est comme posée sur la grande digue qui protège la baie et le nouveau port de la Corogne « Marina Coruna ». Un appel sur le 9 et une voix masculine vous répondît d’abord en Anglais puis en Français (parfait d’ailleurs puisque la plupart des personnes qui opèrent sur les pontons sont français) en nous indiquant la place qui nous était attribuée. Il était aussitôt là sur la panne extérieure avec son vélo « Decathlon B cool » blanc à nous faire des grands signes pour nous montrer la marche à suivre jusqu’à notre emplacement où il se trouvait presqu’aussitôt pour recevoir nos aussières (well done). On aurait d’ailleurs pu se mettre où on voulait, il y avait beaucoup de places autour de nous !! Nous n’avions pas de plan détaillé du port et le numéro de panne qu’il a indiqué à la VHF ne nous suffisait pas à déterminer la direction à suivre. Comme toujours lors des arrivées dans un port inconnu, un peu de stress a envahi le bord mais qui s’est vite dissipé quand le pied s’est posé sur les planches du ponton.

Découverte de la Galice - Espagne - (fin juin 2014)

Christophe nous quitta le jour suivant (samedi 21 juin 2014). Dans l’affolement du départ, il est parti avec la clef des pontons si bien que Pascal qui l’accompagnait, s’attendait à devoir faire le poireau près du portillon un bon bout de temps avant de profiter de la sortie ou de l’entrée d’un plaisancier (il était 5h30 !!) mais en fait le portillon ne se verrouillait pas et il pût tranquillement revenir sur le bateau pour finir sa nuit.

Clément s’est envolé le lundi 23 pour Paris en milieu de journée.

5 : Escapade aller-retour rien que tous les deux vers le Cap Finisterre et retour à La Corogne qui sera le port d'attache du bateau pour l'été :

Découverte de la Galice - Espagne - (fin juin 2014)

Sur la route vers Laxe, au près dans une mer hachée, nous pouvons voir ces vilains immeubles en front de mer, sortis de nulle part. Avant de passer sous l’île de Sisarga Grande et mettre le cap plus au sud.

Mouillage à LAXE :

Nous restons quelques jours bien à l'abri derrière la longue jetée qui protège le port où amoncellent les casiers pour la pêche et les billes de bois !!

Charmant petit port de LAXE

Charmant petit port de LAXE

Puis, bien reposés, nous quittons Laxe pour Camarinas qui sera le point le plus au sud de la première partie de ce voyage.

Découverte de la Galice - Espagne - (fin juin 2014)

Ria de CAMARINAS :

(joli petit village de pêcheurs avec une activité incessante pendant les nuits: va-et-vient des bateaux de pèche) - Mouillage dans la partie NO de la ria - La météo annonce du gros temps de SO et nous repartons dès le lendemain - L'ancre et sa chaîne remontent des kilos de vase malodorantes qui vont polluer la baille de mouillage pour un bout de temps - Un bon nettoyage sera nécessaire à notre arrivée à la Corogne pour que l'équipier qui va utiliser la cabine avant n'en sorte pas asphyxié.

Retour vers la Corogne :

Navigation musclée (1 ris dans GV) vers la Corogne avec 25-30 N de vent 3/4 arrière et une MAXPROP qui rechigne à se mettre en drapeau (Pascal y laisse une semelle de chaussure pour essayer de freiner l'arbre avant que son "frein" maison finisse par fonctionner !!).

Découverte de la Galice - Espagne - (fin juin 2014)

Avant de rentrer à La Corogne , décidant tout d'abord d'aller mouiller du côté d'Ares en soirée, un "banc" de bateaux de pêcheurs nous bouchent quasiment l'entrée de la Ria !!! Regarder leurs icônes sur le GPS est flippant ! Nous ne savons toujours pas comment nous avons réussi à ne pas nous empêtrer dans leurs filets !

Fort vent de SO dont nous sommes tout juste protégés à Ares. Heureusement, il se calme pendant la nuit. Joli ballet de jeunes voileuses en dériveurs qui s'essayent au français à chaque fois qu'elles frôlent le bateau !!

Enfin, nous regagnons La Corogne où nous laisserons le bateau jusqu'à l'automne...

Nous reprendrons alors la mer de plus en plus vers le grand SUD pour se préparer à encore plus d'aventures vers l'OUEST...

Mais, ça , c'est une autre histoire !!!!

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